25 août 2009

Linoleum

Avant
Faut être précis.
Une petite tremblotte peut donner des effets intéressants.







Après
Faut regarder le côté positif de la chose.

16 août 2009

Ne te quitte pas

Un inconnu sonnera à ma porte.
Je le reconnaîtrai. Je ne laisse entrer personne depuis longtemps.
Surtout pas des inconnus.

Il arrivera tel un train à la gare. À temps.
Je ne suis pas prête. Ma valise est faite mais j’ai l’impression d’avoir oublié quelque chose d’important. Mon coeur est serré. Mon thorax est trop petit. Je suis sur le quai. La journée est magnifique et les effluves des tilleuls font des torsades dans mes longs cheveux. Pourtant, je respire mal. Pourtant mes poumons fonctionnent.

Le train est arrivé. Je monte.
Je laisse derrière moi quelque chose d’important.
Le train part. Je m'assois. Soumise, la gorge en feu, le coeur serré.

Touk Touk... touk touk... touk touk...
Le compartiment est trop petit. Je respire mal.
Le front collé à la vitre, je pense à ce que j’ai oublié.
Quelque chose d’important.

Je regarde le quai.
Je m'envoie la main.

15 août 2009

Laissées et épreintes

En posant le pied sur l'Île, j'ai été assaillie par des tyrans !
Le chef de la bande avait sonné l'alarme :
Dzî dzî dzî, kit!
Kit-kit-kitteûr-kitteûr!
Dzîb, kit dzî dzî!

Cliché du chef que j'ai réussi à prendre en me cachant dans le marais.

Je devrai faire appel à Champollion pour décoder son message. Mais je crois deviner que kit veut dire ok.















Puis, j'ai suivi des gibiers de potence à la trace... des laissées pour compte.
















Ha-ha, ma barre de pistaches.












Je voulais tomber sur la bête qui avait laissé cet indice,


mais j'ai finalement vu la bête à la petite trace.






















Attention, vlà Godzilla !
Hein ? OÙ ÇA ?!
















Sur cet île, on y construit des condos pour les fourmis.
Ils sont situés près de l'aire de pic-nic. Celui-là m'allait aux genoux.





Le motherboard, le cerveau de l'organisation.













Cliquez et regardez ce carex de plus près...





















J'habite là-bas, la ville endormie sous la gaze.










J'ai rencontré un beau mâle sur le sentier des hautes herbes. Martin qu'il m'a dit, après qu'il eut repris son souffle. Nous nous sommes surpris au tournant. Qu'il était beau, haletant, la poitrine gonflée, le bec entreouvert.