30 juillet 2008

Artère gonflée

En ce moment, au centre-ville, la grosse période touristes secoue les puces. La Ste-Catherine déborde de gens riches, de belles femmes, d'hommes basanés, de styles, de couleurs et, évidemment, un lot assez spectaculaire de morons et d'enculés à pied et en char. Ça reste Ste-Cath, c'est la métropole. De plus, je me fait regarder et complimenter comme quatre. Convenable.

Où suis-je heurtée ? Sur l'avenue Mt-Royal.
J'y ai mis les pieds trois fois depuis mon retour de voyage, début juin. C'est pour moi carrément insupportable ! Il y a trois ou quatre ans, j'ai sérieusement commencé à haïr l'Avenue mais j'y allais, pour mes petites habitudes, mes emplettes. Je commençais à marcher de plus en plus dans la ruelle. La consolation étant qu'après 18 h, le dimanche, tout revenait à la normale. L'été passé : That's it, je décolle, j'pu capab', crisse de rue ! Belle gang de pu-pu-pu snobs à maaaarde ! Où sont nos crottés disparus ? Où donc l'Avenue a-t-elle jetée l'ancre ?!

Une coupe de cheveux holistique : 120 $
Deux oeufs, bacon, patates, bol de café au lait (raté 1 x sur 2) : 25 $

Cette année, ça m'tue. Je ne sais pas quoi faire avec ça. J'ai l'impression de renier ma gang, de ne plus encourager les "locals", de vouloir me faire plus snob que les snobs. J'ai un malaise en marchant, je sacre et je ne suis plus capable d'embarquer dans le mood de la trotte agréable au soleil un dimanche aprèm, suite au copieux petit déj avec ou sans amis. Et que dire de la promenade à 15 h, ben ben mollow, avec un putain de mal aux cheveux.

Èfifi-Ènini.