C'est en sirotant mon latte et en lisant les dernières nouvelles
que j'entendis le plancher craquer une fois et, quelques secondes après, une seconde fois.
que j'entendis le plancher craquer une fois et, quelques secondes après, une seconde fois.
Quelque chose entrait dans la maison. En m'étirant le cou, je ne vis rien.
Je me levai donc pour aller voir ce qui se passait à la cuisine.
C'est à ce moment que je vis une ombre fuir vers le balcon.
Je sortis à sa poursuite et voilà, qu'au bout du balcon, je vis ce chat noir.
Ses yeux... Je n'oublierai jamais ses yeux... Deux fascinants faisceaux de lumière.
En ce 31 octobre, si j'étais du genre Mme Signes, il ne m'en faudrait pas plus pour composer le 911 et crier Au Diable!
Je m'accroupis au pied de la porte, comme je le fais toujours quand je vois un nouveau chat sur mon balcon et, sans le quitter des yeux, l'appelai pour qu'il vienne à moi.
Il s'approcha tranquillement. Flotta sur ses feutres.
Du coup, je l'entendis murmurer. Je l'imaginai content.
Il monta le ton et je fus saisie d'effroi en constatant qu'il chuchotait. Médusée, je ne compris rien.
Le chat haussa encore le ton et c'est à ce moment que je crus entendre nepeta cataria.
D'une voix rauque mais posée, il répéta nepeta cataria plusieurs fois.
Le chat se lança par terre,
Nepeta cataria
Nepeta cataria
Nepeta cataria
gigota dans tous les sens et sa tête se mis à tourner sur elle-même.
Vous savez, le classique.
N'ayant pas quitté ma place d'un poil, j'étais verte de peur devant ce spectacle macabre.
Les jambes sous mes fesses, le sang ne circulait pas très bien et ne m'aidait pas à garder le cap.
Je faillis m'évanouir quand, d'un coup sec, le chat bondit sur ses pattes et me dit :
Je vais revenir plus souvent, j'aime ça quand tu m'arroses de catnip !
Pis vas donc manger quelque chose avant de tomber dans les pommes,
tu n'as rien avalé depuis ce matin.
16 commentaires:
un matin, t'étais arrivée dans la chambre. je repassais cette chanson dans l'ordi. t'avais dit "c'est beau, c'est quoi, ils disent quoi ?"
je t'avais traduites les paroles.
ton regard pensait vers le plafond, qui était toujours du ciel pour toi.
t'étais belle quand tu cherchais des réponses. même quand tu faisais semblant. toujours.
ils cherchent à t'effacer en moi, mais moi, je te cherche toujours.
car je sais que tu es là, quelque part.
toujours.
http://www.youtube.com/watch?v=e4zDaTESGvQ
te rappelle, quand on disait qu'on irait tout les deux, se suicider ensemble sur une plage normande ?
"les atomes", tu répétais.
je ne sais pas si c'était toi, qui parlait. je ne pouvais pas te trouver. nulle part.
http://www.youtube.com/watch?v=egGglMAPpVA
quand tu regardais le plafond, c'était quoi que tu voyais ? ta voix se cassait au téléphone, et tu redevenais "l'autre", la désespérée.
aujourd'hui, si tu as survécu, tu as 22 ans. tu avais peur d'être cataloguée comme folle. toujours. comme ta mère morte. tu disais que tu avais des souvenirs directs venant de ton enfance profonde, qui évoquaient ta mère, quand on écoutait cette chanson , sur youtube, au matin :
http://www.youtube.com/watch?v=oQzxH41Plkk
je ne t'ai jamais compris.
j'écrivais des conneries sur le plkafond?
une fois, une seule, tu m'as dit :
"viens là"
mais c'était le commenditaire qui t'avais inspirée cette réflexion. alors j'ai refusé.
un moustic en hiver
survivant
c'était pas du ciel, le plafond, pour toi, je sais (oupa).
je ne sais rien de toi.
quand je te tenais sur ma poitrine, ta tête, j'étais mort. et tes yeux roulaient comme des billes folles, déjà sacrifiées. et nous nous mentions.
je n'ai jamais percé ton coeur.
j'ai envie de bouffer du foie de canard, étalé sur une tartine. j'aurais envie de ta peau, pour me relaxer dessus.
au delà de ma mort.
http://www.youtube.com/watch?v=eVBgTjL2nKE&feature=related
mon amour qui n'existe pas
je le cherche dans tes yeux qui pleurent
et saignent comme une bonne bavette
la guerre pue dans les actualités
mamie fait chier
je ne t'ai toujours pas trouvé
je me recroqueville dans mes bras de merde
je reste stérile et impuissant
quand je sors, il y a toujours la guerre dans leurs yeux, leurs propos
je rentre me réfugier dans mon antre ou plus rien n'existe
je me soule
je n'existe que dans les calculs du mage supérieur
celui qui gère les existances des gens
pour le profit
je te cherche toujours, malgré ma mort :
http://www.youtube.com/watch?v=x_223jKXKgQ
bise
tu reste mon secret divulgué à la face du monde qui s'en fout
je peux m'étaler par-terre
je l'ai tellement fait déjà
en aspirant à ce que la terre m'absorbe
et rien de plus
je suis de la matière
et ta beautée a due être absorbée par les trafiquants de putes
je peux pleurer par-terre
pour rien
je me raccroche à l'image de toi
parce que tu restes la plus belle
et tu pues comme un cadavre qui ment
http://www.youtube.com/watch?v=3ksSv1Qr95w
http://www.youtube.com/watch?v=kRrmyx0Ei6Q
bise
je crois qu,il parle de sa Marie-Charlotte.
Grng. Je m'éloigne des blogs cinq minutes et tu en profites pour poster des tas de trucs géniaux ! Voilà de la perfidie !
Parlant chat, j'ai vu un macaron avec un furball de Modestine ?!
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