27 juillet 2008
La solitude rend fou
J'arrive d'une petite trotte faite à Québec et dans ses environs. Heureuse d'avoir fait le plein de vert et de bleu jusqu'à ce que l'aiguille de la jauge tilt dans l'rouge. Après avoir fait mes adieux à mon Jules, je monte à mon appart le coeur gros mais la caisse remplie de produits du terroir. Je sifflote dans l'escalier malgré le bordélique quatre et demie qui m'attend. J'ouvre la porte et j'appelle Mastodonte. Il miaule creux et fort pour me dire qu'il est content, qu'il s'est ennuyé, pourquoi tu pars si loin, etc. Je l'entends qui descend de son piédestal et vient vers moi. Je m'approche pour lui faire une bise sur la tête. Il se laisse faire quelques secondes mais du coup, insère ses crocs dans ma joue ! Il grogne, je crie ! Il finit par me lâcher la face. Il me regarde dans les yeux et me dit : « Vas-tu finir par rester à maison morue ! »